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L’actualité en Afrique :
Les banques centrales du Ghana et de Singapour s’allient pour appuyer leurs PME ;
Côte d’Ivoire/Bénin : un projet d’eau et d’assainissement bénéficiera à 16 communes ;
Élevage au Burkina : des opportunités d’affaires pour les investisseurs dans un secteur sous exploité ;
Air France : après le Bénin, Christine Quantin menacée d’expulsion du Togo.
Les analyses de la rédaction :
Mali : Israël étend son emprise
Le fournisseur TR Equipement vient de livrer des drones d’observation Aeraccess aux forces armées maliennes. En s’associant à Dronengel pour instruire les personnels locaux, il supervise une triplette de sociétés de sécurité françaises, sur un financement malien.
Si lé général Lecointre s’est donné la peine de se déplacer à Bamako alors même que la junte au pouvoir commence réellement à excéder la population malienne, mais paradoxalement l’armée nationale aussi, c’est parce que les choses ne vont pas dans le sens souhaité par Paris.
Depuis l’occupation militaire du Mali c’est la première fois que TR Equipement fournit des drones aux forces armées maliennes, enfin, pas à tous les soldats maliens, mais à cette tranche mercenarisée qui, coiffé par la junte, est au service de Barkhane et Takuba qui peine visiblement à avancer.
En fait, ces triplettes société de sécurité française qui, de l’aveu même du site d’information africainintelligence fonctionne aux frais des Maliennes, a pour mission de déposséder totalement le pays de son ciel et de lui enlever le peu de souveraineté qui reste, le trafic dans l’espace aérien, non seulement au-dessus du Mali, bien sûr, mais aussi à travers tout le Sahel, et ce, à proximité du ciel maghrébin.
Ces trois sociétés françaises, qui répandent leur drone ainsi à travers le ciel malien devraient sans doute travailler avec ces autres trois sociétés cette fois israéliennes qui selon la presse régionale viennent de remporter les contrats visant à sécuriser les bases de l’ONU à travers tout le Sahel.
Bref, Lecointre est en mission de dépossession de l’espace aérien du Sahel, de leur vrai propriétaire à savoir les états les nations de cette région.
Il y a évidemment des arrières pensées anti-algérienne et anti-maghrébines dans cette histoire, mais il existe aussi une volonté de nuire à la stabilité du Mali, à son intégrité territoriale et surtout à la sécurité de la nation.
Le nord, le centre et le sud ne seraient désormais plus à l’abri d’opérations franco -israélo-américaines…
C’est en apprenant cette réalité que la partie la plus active de la société civile malienne à savoir la formation religieuse commence à se retirer de la Junte, c’est le cas de l’Imam Oumarou Diarra qui ne fait plus partie du Conseil national de transition (CNT) au Mali.
« Le chef religieux a démissionné officiellement de l’organe mardi 8 décembre 2020. “Après une longue réflexion, je suis arrivé à la conclusion que pour être en phase avec ce qui a de plus profond en moi, le conseil actuel ne correspond pas à mes attentes”, a écrit l’imam dans sa lettre de démission adressée au président Malick Diaw. »
L’Imam est en train de dénoncer à voix haute ce qu’une majorité de Maliennes pense à voix basse. La Junte est un avatar de Barkhane aux couleurs maliennes qui vise à défigurer les exigences premières de la population, à savoir le départ des occupants. Mais à cette exigence devrait s’ajouter une autre et de façon la plus urgente, il faut agir pour empêcher que le Mali, ne tombe pas dans le piège d’une guerre que l’axe US-OTAN-Israël prépare contre le Mali. Les frontières maliennes avec l’Algérie et la Mauritanie ne devraient rester les frontières de la paix, et ce, au grand dam de Barkhane et compagnie…
RDC : le faux pas de Tshisekedi ?
Si le président Tshisekedi se sent en mesure de destituer la chef du Parlement, c’est-à-dire s’opposer à la volonté du peuple puis de demander le départ du Premier ministre pour cause de lien avec Kabila, c’est qu’il croit avoir réussi à l’instigation de Washington de provoquer une fissure dans les rangs des antiaméricains de la grande RDC. Enfin, il croit, mais se pourrait qu’il se trompe.
Ces trois derniers jours juste avant cet excès de colère anti-Kabiliste du président congolais, ce dernier a tenu plusieurs réunions avec les forces armées.
Jeuaneafrique dit qu’il a même demandé au haut commandement militaire ainsi qu’aux chefs de la police nationale de réitérer leur loyauté à son égard. On se rappelle en effet, qu’il y a trois ans cette armée à signé avec les USA pour de coopérations militaires et on en voit à présent les conséquences.
Au fait Tshisekedi, compte à l’appui des forces armées de faire son petit coup d’État anti-Kabiliste, et ce, sur fond des encouragements qui ne cessent pas de pleuvoir depuis l’ambassade américaine.
« Soutien inconditionnel du président Tshisekedi, l’ambassadeur américain à Kinshasa Mike Hammer a estimé pour sa part sur Twitter que “la RDC a l’occasion historique de mener à bien les réformes nécessaires”, tout en mettant en garde contre les violences », écrit Afrique La Libre à ce sujet.
Cette fissure au cœur même de la cohésion nationale, cette ambassade nid d’espion, la qualifie d’occasion historique et elle a raison dans un certain sens puisque cela fait 20 ans que les USA, la Belgique et la France cherchent à provoquer la dissension nationale en RDC sans grand succès.
Mais les anti-impérialistes du Congo ne sont pas nés de la dernière pluie et l’armée congolaise en fait partie.
Pour Trésor Kibangula, chercheur au Groupe d’études sur le Congo (GEC), « L’ancien président Joseph Kabila a encore des relais au sein de l’armée. Il ne faut pas oublier que c’est un pouvoir qui est arrivé aux affaires dans les années 1997 par les armes. Joseph Kabila a plusieurs compagnons de guerre qui sont des officiers, des généraux au sein de l’armée. C’est dans cet environnement que Félix Tshisekedi évolue et il veut donc s’assurer que les plus grands officiers de l’armée puissent lui être fidèles dans ce bras de fer qu’il est en train de livrer avec Joseph Kabila. »
Ceci veut dire que cette fidélité dont s’est acquitté M.Tshisekedi sous les pressions conjuguées des USA et de l’Europe, dans le strict sens de placer le pays sous leur influence, reste parfaitement approximative.
Tshisekedi et ses amis américains et otaniens, pouvant à tout instant se heurter à des surprises…
Burkina Faso : les manœuvres de déstabilisations se multiplient
Le peuple burkinabé tout comme le peuple malien ou nigérien, voire même les Tchadiens, a bien prouvé que le concept de nation et l’état lui importe. Au Burkina par exemple et en dépit de tous les efforts de l’axe néo-colonialiste les gens se sont déplacés aux urnes et ont choisi pour un second mandant le président sortant parce qu’ils savent que le pays est la cible de l’offensive d’envergure des puissances néo-colonialiste qui agissent par terroristes interposés.
Idem au Niger le président Issoufou vient d’annoncer qu’il va tenir la parole et qu’il ne pourra pas se présenter aux élections et on en sait la raison : Issofou ne veut pas donner de prétexte à la France, aux USA et autres puissances étrangères de l’accuser de despotisme et d’agiter la rue et déstabiliser la situation.
Que faire dans ce contexte d’extrême conscience de populations sahéliennes pour que les manœuvres de déstabilisations réussissent ?
Opérer via des réseaux sociaux. L’expérience du printemps arabe ayant sans cesse échoué en Afrique noir n il faut entrer par une autre porte. D’où cette information selon laquelle Orange veut « désenclaver » le Mali et le Burkina Faso et créer un réseau à travers tout le Sahel propre à contrôler le contenu de l’ensemble des communications intersahéliennes.
« Baptisé Djoliba, le réseau mutualisé du groupe devrait simplifier ses offres sur le marché B to B en Afrique de l’Ouest. Il promet aussi de désenclaver les pays non côtiers », lit-on à ce sujet sur Jeuneafrique.
Rappelons que l’Orange est un partenaire de Partner israélien qui lui sert d’écran, et ce depuis bien longtemps. Ajoutez à cela le contrat de l’Israélien Mer qui traîne la réputation d’être une société de sécurité et de télécommunication et qu’il vient de décrocher un contrat à long terme au Mali.
Mer dit être à la fois spécialiste de sécurité et de télécommunication, ce qui revoit à cette supposition : les terroristes jihadistes agents des services secrets occidentaux bénéficieront désormais dans le Sahel de l’appui ferme de l’entité sioniste. Il y aura donc en amont, davantage d’attaques terroristes.